Summer Obsessions: Notes on Mabanckou et Rilke

Olivia Walters

Je m’arrêterai jamais quand il s’agit de Mabanckou. Il m’obsède.

« S’il y a un secret que je pourrais livrer ici c’est que, pour faire parler les gens, il faut jouer la distance, l’indifférence, en un mot le désintérêt, y a pas mieux que ce stratagème vieux comme le monde pour déclencher les choses, et là ces gens en quête de confession sont un peu froissés, eux qui étaient persuadés que leur histoire était la plus extraordinaire de la terre… » (Verre Cassé, 52).

Il y a deux jours, je crois, je lisais une analyse littéraire sur African psycho. C’est presque une illumination en me rendant compte l’influence de l’un sur l’autre. On parle de la négritude, sans aucun doute, mais également le prétexte politique et comment le narrateur fait exprès pour distraire le lecteur de la situation africaine en appuyant sur ses échecs, ses conneries et ses incapacités de bien réussir comme son voisin américain. Je reste dehors de moi, pour citer Stromae. La plume est émouvante. La vulgarité atteint une sorte de vérité que j’apprécie beaucoup. En somme, je me découvre au fur et à mesure de ces mots tendres.

Il est étonnant comment on est capable de créer une œuvre quand on ne se soumet pas à la méchancéte des autres. Moi, je m’en fous de tout cela. Putain, je suis éprise de savoir le grand secret de mes stars littéraires. Qu’est ce qui les guident, les inspirent à produire un objet sacré dans lequel on est permis de s’éprouver un aperçu de leurs pensées les plus privées ? Les lecteurs de Spinoza se sont d’accord que la Bible est sacrée, et je le crois chaque fois que je suis transportée au paradis en lisant Mabanckou, Potok, Duras et Rilke.

Cette semaine je voulais aussi noté la formule de Rilke pour arriver à ce que j’appelle “ la volonté livresque.” Il nous encourage à réfléchir avant tout sur ces questions : « Pourrais-je vivre si c’était interdit d’écrire-si je mettais mes pieds dans cet entreprise inépuisable de mentir à moi-même ? Dois-je vivre en consentant la voix éternelle ? »

Voilà la façon insupportable de mon conscience. C’est la frénésie chez mon esprit. Je vois des lumières qui s’éteignent au même temps qu’ils s’allument. On dirait les feu d’artifice.  

Maintenant j’affranchis..

Ma parole a été coupé, je ne sais pas. ■

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