Critique littéraire / Book review
Olivia Walters
La saison des cafards est arrivée. J’étais en train de ranger ma chambre et oups, j’en vois un au tapis, à peine en vie mais suffisamment d’énergie pour courir frénétiquement dès que j’essaie de l’écraser. La chair de poule traverse mon corps.
Cockroach season is in full effect. I was picking up my room, and there it was lying on my carpet, barely alive yet able to run as soon as I tried to squish it. Goosebumps stiffen my body.
Aujourd’hui après m’être douchée, j’entreprenais ma lecture d’Hemingway, The Sun Also Rises. Pour l’instant, le dialogue ne m’intéresse pas beaucoup, mais je ne perds pas la motivation avec ce texte. Quelques lignes se détachent de la page :
“There are people to whom you could not say insulting things. They give you a feeling that the world would be destroyed, would actually be destroyed before your eyes, if you said certain things.” (49)
“We all ought to make sacrifices for literature.” (50)
Je réalise l’absence et l’espace qui forment l’écriture d’Hemingway. Les lecteurs saisissent le rapport des caractères à travers une manque d’information, un effet délibéré chez l’auteur.
Brett, la femme raffinée qui séduit tous les hommes parmi un cercle de journalistes, flâne ici et là, à un nouveau pays à un autre, tout en vantait de l’arrivée imminent de son futur mari. Le narrateur concède son amour pour elle, mais il me semble que le groupe anime la blessure amoureuse…prenaient les vacances ensemble en boucle d’amis, tandis qu’elle, Brett, s’en fout de ceux qui ont le coeur brisé. Je me moque de ce genre de femme. Elles profitent de l’affection d’une homme afin de tourner une réalité qu’elles pensent se feront “comblées,” “aisées,” et “digne d’un mode de vie avec moyens.” Je crache sur ces pitoyables femmes incapables de gagner une vie elles-mêmes. C’est écoeurant.
En revanche, ce n’est que de la littérature pure. ■
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